Genève: Décembre 1602 dans la nuit du 11 au 12décembre , le Duc de Savoie Charles-Emmanuel 1er réside dans le Château d’Etrembières au pied du petit Salève avec ces troupes.
Depuis de nombreuses années, les comtes de genevois, puis les ducs de Savoie sont attirés par la ville de bout du lac de Genève, ils veulent y mettre un prince évêque.
En ce début de décembre 1602 des espions étaient venus mesurés les hauteurs des remparts et des murailles pour espionner les lieux stratégiques et d’attaques.
Le duc Charles-Emmanuel de Savoie quitte Turin, il passe le col du Mont-Cenis et se dirige pour ce cacher à Saint-Julien en Genevois à environ 10 km de la ligne de front qui sépare la frontière.
Un groupe de soldats au commande Charles comte d’Albigny avec ces 2000 hommes (mercenaires) au ordre du picard François de Brunaulieu gouverneur de Bonne.
Ils se dirigent vers Plainpalais au centre ville par une de ces nuits noire de décembre sans neige, les troupes font marche le long de l’Arve, il faut arriver à la porte Neuve afin de lancer l’attaque par surprise, les soldats dressent les échelles contre les remparts.
Charles d’Albigny, alors que les genevois dorment, fait le point et annonce à Charles Emmanuel la situation. Deux sentinelles genevoises se dirigent sur les remparts de la Monnaie, sont attirées par un bruit anormal et se retrouve nez à nez avec les attaquants, l’alarme retentit à 2h 30 , les genevois se lèvent et prennent leurs armes puis en chemise de nuit et avec leurs bonnet de nuit vissé sur la tête pour venir en aide a la milice bourgeoise, même les femmes donnent un coup de main en prenant lances de hallebardes .
Sans oublier la légendaire Dame Royaume qui jeta sa marmite de soupe aux légumes sur la tête d’un assaillant et Dame Piaget qui en jetant aux défenseurs genevois, depuis sa fenêtre, la clef de l’allée traversante de son immeuble. Les Genevois peuvent alors ouvrir le passage et contre-attaquer les Savoyards.
A la porte de Neuve le Lorrain Isaac Mercier coupe la corde de la corde de la herse et plusieurs soldats savoyard furent pris prisonniers, juger puis décapités et leurs têtes posées sur un pic et montrée au peuple durant la journée, ils ont été excecuté par le bourreau de service François Tabazan.
Le dimanche matin au temple de Saint-Gervais fut dit un culte a la mémoire des morts.
Photos : ©Christian Bonzon (2019)
Photos 2020:© hf Dubois
Le Rap de l’Escalade
Elèves de l’école de Troinex (1P à 8P ) 2019
Composée par Carlo Alberto Boni
Montage 2020 : Christian Bonzon