Refuge Darwin
« Un hommage pour un ami du Refuge qui nous a quitté brusquement….
Hahn Kurt, la boutique Cowboy Kurt à Genève.
Kurt c’est l’emblème du country à Genève, que ce soit pour les habits, ou pour la musique…il était la référence.
Du défilé de mode country, à sa boutique, aux nombreuses fêtes country avec des concerts nous faisant à tous, découvrir la vraie country, Kurt aimait les gens ! Il a su faire sa place, relevait des défis à tous niveaux pour continuer sa passion. Coiffé de son stetson, et avec une belle paire de tiags, sans oublier ses doigts ornés de ses grosses bagues, vous pourriez le reconnaître parmis tous !
Ami du Refuge depuis ses débuts, Kurt a marqué de belles époques, et fait parti de ces personnes qui savait réunir le monde.
Ta disparition subite est un choc….tu vas nous manquer à tous.
Nous pensons fort à ta femme et tes fils.
Un bout de la légende du country s’en est allé….Salut l’ami…. »
FC Prangins Sport
CowBoy Kurt s’en est allé…
C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que le FC Prangins a appris la disparition de son ancien Président, Kurt Hann.
Hyperactif, passionné, il s’est éteint la nuit dernière des suites d’une maladie à l’âge de 71 ans, la veille de son anniversaire.
Des santiags aux pieds, une chevelure au vent et son fameux accent suisse-allemand : impossible pour lui de passer inaperçu. Connu comme le loup blanc, que ce soit pendant presque quatre décennies dans sa boutique Mad
e in USA à Genève ; dans les festivals de Country comme celui de Lancy ou au bord d’un terrain de football, Kurt avait cet enthousiasme éternel chevillé au corps qui ont fait de lui un véritable personnage dans la région.
Au club, il a tout d’abord occupé le poste d’entraîneur des juniors C et des juniors B. En 2015, lors de sa première année comme Président, il n’a pas hésité à mettre le bleu de travail, retrousser les manches pour tracer les lignes du tournoi à 6. Un 1er août, un air de FarWest envahit les Abériaux lors de la Fête Nationale où il parvient à faire danser les suisses sur un air de Country, il fallait oser ! Une passion pour la musique qu’il partageait d’ailleurs volontiers sur les ondes de la radio avec Philippe Robin.
Engagé sur tous les fronts, il avait cette faculté – rare – de rester positif en toutes circonstances. En 2017, son magasin genevois est la proie des flammes. Tout est parti en fumée, un désastre ! Or ce jour-là, une réunion de Comité du FC Prangins était prévue. N’importe qui aurait annulé et tout le monde aurait compris. Kurt a simplement annoncé qu’il aurait un léger retard. C’est donc presque comme si de rien était qu’il est arrivé pour s’occuper de son club de football.
Difficile de lister tout ce qu’il a apporté au club mais mettons peut-être en avant son sens des relations. C’est lui qui a permis la venue de Stéphane Prieur, actuel entraîneur de la première équipe : « Quand on a discuté, le courant est tout de suite passé entre nous deux. C’était vraiment un sacré personnage, tout le temps joyeux ; le cowboy dans toute sa splendeur ! Il m’a fait rire dans l’approche qu’il avait du football mais ce que j’ai particulièrement apprécié chez lui, c’est son côté franc et honnête ce qui fait que je n’ai pas hésité longtemps avant de signer à Prangins. D’ailleurs, si on a une équipe comme celle d’aujourd’hui au niveau où elle est, c’est grâce à lui. »
L’an dernier, en quittant le club sur deux montées successives de la 1ère équipe, il a reçu symboliquement un t-shirt avec deux mots qui veulent beaucoup dire.
MERCI PRESIDENT !
Kurt parlait toujours avec beaucoup de fierté de ses trois enfants et de son épouse.
Le FC Prangins leur adresse ses plus sincères condoléances.
Luc Barthassat
C’est mon Grégory qui m’appelle en fin d’après-midi.
Papa … Cow-boy Kurt est mort !
Je prends ça comme une gifle dans la figure ????.
Je raccroche et Je continue ma marche dans les rues basses , les yeux me pique, heureusement il commence à pleuvoir, ça ce verra moins.????
Je me vois encore au début des années 80 ,acheter mes premières Santiags à bouts pointues , mes bracelets indiens et mon cache poussière…. Tu verra c’est top pour rouler sous la pluie en bécane me disait-il.
Je me souviens du festival country à Marignac derrière la piscine de Lancy .
Son aide précieuse dans les débuts de Festiverbant pour nous trouver des artistes américains.
Son éternel sourire orné de sa belle moustache, son enthousiasme et ses yeux brillant dans lesquels on pouvait discerner le soleil brûlant de sa passion pour les plaines du far West .
Kurt notre cowboy des Pâquis s’en est allé brusquement, son accent suisse allemand , parfois légèrement américanisé,résonnera encore longtemps dans nos cœurs.
Ce personnage mythique de la vie genevoises a marqué son époque et la notre.
C’est encore un de nos aigles qui s’est envolé aujourd’hui et pour toujours ????????????
Nos pensées les plus sincères et les plus tendre à sa femme et à ses fistons .
Adieu Kurt .
Lundi 8 juin 2020.
Kurt Cowboy est un personnage des Pâquis, toujours habillé en cowboy. «Il est mondialement connu et reconnu. Beaucoup d’Américains se retrouvent chez lui quand ils viennent à Genève, explique Philippe Le Belge, un habitué du quartier. Il nous a manqué depuis le mois de mai, car c’est vraiment une figure du coin.»
Plus de 500 paires de bottes
Le commerçant de 71 ans ans, qui a importé le western, la country et l’Amérique aux Pâquis, a posé son cheval et sa selle au No 8 de la rue de Fribourg. Une échoppe toute belle, toute neuve et en bois – où l’ancien magasin de sport Penseyres louait des skis au Tout-Genève – de 180 m2, soit le double de l’ancienne enseigne, avec des corners réservés à la mode masculine et féminine. Sans oublier un tout nouvel espace dédié à l’art indien. «On a eu la chance d’avoir une bonne assurance», constate Kurt Hann. Son fils Steve ajoute: «On a pu avancer relativement vite puisque tout l’inventaire, le bilan étaient à jour.» Chez Cowboy Kurt, on pourrait, paraît-il, se croire dans un magasin de l’Arizona, du Nouveau-Mexique ou du Texas. «Là-bas, les cow-boys et les Indiens travaillent ensemble aujourd’hui dans les fermes; ils ne sont pas adversaires comme dans les westerns», sourit Kurt Hann.
Dans sa boutique, on trouve plus de 500 paires de bottes. En autruche, en lézard, en crocodile… On peut y dégoter la Rolls-Royce en matière de bottes: la Lucchese. Tout ici sent bon le Far West. De leur voyage outre-Atlantique, l’été dernier, Kurt et Steve ont rapporté «ce qui se fait de mieux». Des gants en peau de cerf, des chapeaux du Texas, de Californie et d’Australie, des mocassins indiens, des ponchos et des couvertures mexicaines ainsi que des sacs en cuir de bison, un choix de ceintures, de boucles
Le Matin octobre 2017