Mesures prises concernant le second tour des élections communales

La situation exceptionnelle actuellement en vigueur en Suisse et dans le monde avec la pandémie de COVID-19 (coronavirus) a conduit le Conseil d’Etat à revoir le déroulement du processus de vote pour le second tour des élections communales.

Nous vous prions de prendre connaissance ci-après des dispositions mises en place:

  • AUCUN LOCAL DE VOTE ne sera ouvert le dimanche 5 avril 2020.
  • SEUL LE VOTE PAR CORRESPONDANCE SERA DISPONIBLE, qui est, pour rappel, entièrement gratuit. Vous pouvez déposer dans une boîte à lettres de La Poste votre vote jusqu’au mercredi 1er avril 2020 avant la dernière levée postale (horaires indiqués sur les boîtes à lettres de La Poste ou les offices postaux). Il parviendra à temps au service des votations et des élections (SVE).
  • Les électrices et électeurs qui n’auraient pas renvoyé leur enveloppe de vote d’ici au 1er avril 2020 pourront déposer leur enveloppe de vote scellée dans le bâtiment du service des votations et élections (au 25, route des Acacias) le jeudi 2 avril et vendredi 3 avril 2020 de 09h00 à 16h00 et exceptionnellement le samedi 4 avril 2020 de 9h00 à 16h00 et le dimanche 5 avril 2020 de 9h00 à 12h00. Des mesures organisationnelles seront prises sur place afin de garantir que les règles sanitaires prescrites sont respectées.
  • Les communes peuvent exceptionnellement mettre en place un service de récolte des enveloppes de transmission de vote auprès des personnes vulnérables par des agent-e-s de police municipale. Les enveloppes de transmission de vote doivent être remises par les personnes concernées, fermées et prêtes à être postées.

Le Conseil d’Etat encourage toutes les électrices et tous les électeurs à voter par correspondance d’ici au 1er avril 2020 et prie les personnes qui se rendraient au service des votations et des élections de respecter les consignes d’hygiène et de distanciation sociale édictées par la Confédération et de se conformer strictement aux instructions sur place.

Municipales 2020

le 10 mars 2020. A 5 jours des élections municipales de la Ville de Genève à eu lieu un débat de plus de 2 heures réunissant les 16 candidats à la Mairie, organisé par Léman bleu et animé alternativement par Messieurs Jérémy Seydoux et Valentin Emery.

Les candidats

Parti socialiste S. Kanaan  ( S. K ) *

K. Kitsos   ( K. K ) *

Les Verts F. Perler ( F. P ) *

A. Gomez ( A.G ) *

Parti Libéral Radical S. Brandt ( S. B ) *

Ensemble à Gauche P. Bayenet ( P. B ) *

Parti Démocrate Chrétien M. Barbey-Chappuis ( M. B-C ) *

A. Chaker Mangeat ( A. C M ) *

Parti du Travail M. Perez ( M. P ) *

Union Démocratique du Centre C. Ivanov ( C. I ) *

P. Altenbach ( P. A ) *

Mouvement Citoyen Genevois L. Barthassat ( L. B ) *

D. Sormanni ( D. S ) *

 Vert’ libéraux S. Amsler ( S. A ) *

Parti Populaire Genevois P. Spühler ( P. S ) *

Egalité- Equité S. Duvnjak ( S. D ) *

Chaque candidat a abordé 2 thèmes sur les 6 proposés:

  • Gouvernance
  • Aménagement
  • La Ville Verte
  • Le Social
  • La Culture
  • Le Sport
  • afin de réduire  le nombre de pages les initiales de chaque candidat seront utilisées dans le déroulement des interventions 
  1. Gouvernance

Participants :

M. Perez

P. Bayenet

S. Kanaan ( seul candidat qui se représente )

S. Amsler

S. Brandt

D. Sormanni

P. B. Pour rétablir la confiance, il faut identifier tous les dysfonctionnements par un audit de chaque Départements.

Mettre fin au secret.

Il désire l’avènement d’une nouvelle ère, celle de la transparence.

S. K réfute la culture du Secret.

Il applique les règles du règlement du Conseil  Municipal pour les audits.

Un rapport de ces audits a été envoyé à la Commission des Finances ( mais il y a eu des fuites répétées).

L’ audit est utilisé dès qu’il s’avère utile .

Sur sa proposition tous les membres du Conseil Municipal vont recevoir un rapport de l’audit du Conseil Financier par soucis de transparence.

M. P pas favorable à l’audit, bien que cela figure à son programme.

Elle souhaite changer de paradigmes, renforcer le contrôle du libératif, établir le lien de confiance en mettant par écrit tout ce qui est verbalisé.

D. S si le Conseil Municipal est si virulent, c’est qu’il n’obtient pas les réponses qu’il demande. Pour instaurer la confiance, il propose de contrôler l’ensembles des organismes de la Ville, surtout la politique à l’intérieur des services.

Il exige une transparence totale : «  on fait c’qu’on dit, on dit c’qu’on fait ! « 

On n’oublie pas de le communiquer à la population.

S. A   souhaite plus de lien avec le citoyen dans les prises de décision,

la nécessité d’une bonne concertation de la population en amont des projets, et ensuite cette consultation doit être prise en considération.

Elle exige un comportement exemplaire des élus pour garantir le bon

  fonctionnement des Institutions.

P. B se dit heureux du besoin de transparence.

« On jugera l’arbre à ses fruits « : à la qualité des prestations que la Ville délivrera à ses citoyens.

Des choix politiques sont à faire : Est-ce que l’on veut que le riches continuent à conséquent doivent être payés correctement. 

           Accumuler des richesses ou mieux répartir ces richesses ?

S. K relève que dans l’administration, il y a des gens qui travaillent dur et par Ce qui compte ce sont les prestations. 

On a des soucis avec les familles qui ont besoin d’aide, le vieillissement de la Ce qui compte ce sont les prestations. population, les inégalités sociales, la végétalisation de l’espace urbain.

D. S relève que deux élus sortants ont affaire au Ministère Public. Il faut stopper ce genre de choses en montrant ce qu’on fait et délivrant de bonnes prestations.

S. A désire réévaluer le salaire des fonctionnaire afin qu’une égalité s’installe avec la réalité salariale des citoyens.et supprimer les rentes à vie.

S. K donne les chiffres de son exercice :

670 places de crèche

plus de 360 nouveaux logements annuels

50% de policiers municipaux en plus

100 millions de réserves conjoncturelles

La Ville de Genève se trouve dans le trio de tête des villes les mieux gérées de  Suisse.

S. B priorité à l’économie locale.

P. B  a déposé une motion au Grand Conseil exigeant un salaire minimum aux entreprises étrangères et cherchant à protéger les travailleurs locaux en leur  assurant  un salaire minimum et une formation adéquate.

M. P demande un renforcement des services passant par une augmentation des sapeurs pompiers professionnels.

Gros défi: absorber les pertes fiscales dues au RFFA ( Réforme fiscale et

financement de l’AVS ) alors que la fracture sociale augmente.

D. S  propose de privilégier les entreprises locales avec la situation qu’engendre actuellement l’épidémie de Coronavirus.

Il ne faut pas favoriser l’arrivée d’entreprises étrangères , sauf si nécessaire.

Pour réduire  les coût de production, privilégier les entreprises locales et les Il déplore les trop grandes charges financières du grand-Théâtre et de la Comédie.

Travaux locaux. Engager prioritairement ceux qui viennent de l’Office cantonal de l’ Emploi.

S. B    dit préférer les circuits courts.

Il rappelle que la libre-circulation fait vivre notre économie.

S. K relève que la Ville est pionnière dans la visite de chantiers pour détecter ses citoyens, notamment les cas de sous-traitance.

Les socialistes travaillent sur l’emploi en général et viennent de faire admettre une bourse de reconversion destinée aux adultes qui doivent changer de métier. Il déplore les trop grandes charges financières du grand-Théâtre et de la Comédie.

M. P trouve essentiel que le Canton et les Communes portent à bout de bras les charges des sans-abris.

S. A  souhaite des  projets clairs pour une meilleure qualité de vie dans le futur, qui tienne compte de la crise du logement actuelle  et fasse avancer les grands projets d’urbanisation en cours , en s’assurant que les aspects sociaux, écologique et économiques soient pris en considération.

Le soutien au tissu économique local est important.

Il est nécessaire de privilégier les projets d’infra-structures au niveau des crèches.

P. B défend la qualité de vie au travail en donnant l’exemple des nettoyeurs des WC publics de la Ville qui gagnent Fr. 3600.- brut par mois, salaire qui ne permet pas de vivre décemment avec une famille à Genève.

Il soulève ainsi le problème qui consiste à déléguer à des entreprises qui ne respectent pas des salaire qui permettent de vivre. Le fait de réintégrer ces travailleurs lui paraît fondamental pour la gouvernance des 5 années à venir. de vivre décemment avec une famille à Genève. Il soulève ainsi le problème qui consiste à déléguer à des entreprises qui ne respectent pas des salaire qui permettent de vivre.

 Le fait de réintégrer ces travailleurs lui paraît fondamental pour la gouvernance des 5 années à venir.

2. Aménagement

Participants : 

P. Bayenet

A. Gomez

M Barbey-Chappuis

P. Altenbach

P. Spühler

L. Barthassat

A.G opposé au projet du parking de Rive, car cela va attirer des véhicules en Centre Ville. Il dénonce un aspirateur à voitures, mauvais pour la santé des concitoyens.

Projet du 20e siècle pas du 21e siècle.

P. S désire un zone piétonne qui puisse y accéder à ce grand projet de mise en sous-sol des véhicules de La Ville et créer ainsi une zone réservée aux piétons.

P. B le Centre-Ville doit être exclusivement réservé aux habitants ce qui permettrait de faire vivre les commerces de proximité.

M.B-C  favoriser la marche en première intention.

La loi cantonale exige de compenser en sous-sol les places de parking enlevées en surface.

L. B enterrer les voitures est une bonne solution, mais procéder progressivement. En créant des zones piétonnes dans certains endroits, montrer ainsi que le déplacement à pieds fonctionne.

Avancer par étapes et mettre en place une bonne collaboration entre l’Etat et la Ville.

P. A Le Centre-Ville est un centre historique.

Tous les matins beaucoup de personnes y viennent et repartent le soir. Il est nécessaire

de s’adapter à tous ces flux de travailleurs, acheteur et touristes. l’Economie de Genève est

tournée vers le tertiaire avec ses banques et ses milliers de bureaux.

Il affirme que le parking ne coûtera rien, qu’il rapportera 3,6 millions par an. 

Il relève que ce projet bénéficie de subventions Fédérales , de l’Etat de Genève et de la Fondation des Parkings. 

A. G le contredit en affirmant que la Ville va perdre de l’argent les premières années.

M.B-C  Ce projet est prêt à démarrer il faut le réaliser. Elle se dit non satisfaite de l’actuel Rond-Point de Rive.

P. B    Augmentation du tarif du parking pour les habitants de la Ville. Jusqu’alors ils payent un  macaron alors qu’ils devront s’acquitter d’un abonnement de parking nettement plus cher.

Il demande en outre des logements bon marché en Ville de Genève.

L. B essayer d’avoir un projet commun en réalisant ce parking.

Il souhaite aussi un aménagement de la Rade.

P. S souhaite rendre la rade aux Genevois. Supprimer ces cabanons indignes d’une Ville comme Genève.

P. A La zone piétonnière permettra aux piétons  d’admirer les façades et d’avoir un tourisme digne de notre ville.

A. G rendre aux piétons les  bords du Lac, avoir ainsi un accès à l’eau .   

Pour une question de santé publique, instaurer 1 week-end par mois sans voitures.

M.B-C   souhaite embellir cette Rade, un meilleur accès l’eau , un espace de promenade et de baignade.

P. B souhaite piétonniser le U lacustre. 

Préserver la biodiversité en créant une lagune et ne pas réserver les bords du Lac qu’aux loisirs.

A – G Faire des places ombragées.

M.B-C propose de créer une passerelle piétonne au-dessus du pont du Mont-Blanc actuel qui protégerait les piétons et serait un magnifique balcon pour contempler la Rade.

P. A Planter des arbres qui résistent au soleil en pensant aux étés de plus en plus chauds que nous vivons.

P. S se dit favorable à la passerelle piétonne et veut qu’on enlève les cabanons.

3. Végétalisation

Participants

S . Durvnjak

A. Gomez

A . Chaker  Mangeat

S. Amsler

D. Sormanni

S. G remercie le Conseil d’Etat d’avoir pris en compte les projets qu’il avait préconisés.

Il pense qu’on pourrait parvenir à 0% d’émissions carbone d’ici 2030.

D. S s’est attaché aux arbres pour qu’on ne les abatte pas. Il veut protéger les grands arbres, surtout les centenaires  qui donne une très grande zone d’ombre.

A C M  souhaite placer des arbres en pot afin d’embellir la Rade, ce qui n’exclut pas d’en  planter.

Mettre la Nature en Ville est une mesure de lutte contre la pollution.

S. D déplore le quartier d’Artamis , tout béton. 3 immeubles dont 1 intègre néanmoins une terrasse jardin-pergolas. Ce n’est pas suffisant

S. A souhaite que, dans tout nouveau projet, la végétalisation soit intégrée.
Dans les quartiers très denses végétaliser les murs et la toiture.

D. S souvent on assiste à un décalage de 10 à 15 ans entre l’acceptation du projet et sa réalisation, ce fut le cas pour Artamis.

A C M   Impliquer la population, créer des sièges adaptés aux personnes âgées et des zones d’ombres pour s’asseoir à l’abri du soleil.

S . D demande la flexibilité des projets. Projets décidés 10 ou 15 ans à l’avance doivent pouvoir intégrer les nouvelles normes environnementales. Revenir sur un projet en y intégrant des éléments de verdure avant qu’il ne soit complètement achevé.

D. S Rénover les 5% des bâtiments appartenant à la Ville en isolant les bâtiment et supprimant les chauffages qui émettent le plus de CO2 .

A G  investir dans ces rénovation aujourd’hui.

S. A   convaincre le Privé de la valeur économique de la végétalisation d’une ville.

A C M la rénovation de l’isolation permet que les personnes vivant en ville ne souffrent plus du froid en hiver.

Penser aux énergies renouvelables photovoltaïques.

Impliquer les privés.

S. D Ville peut servir de modèles en resserrant les délais de réalisations :  pas dans 30 ans mais sur la durée de la 1ère législation.

4. Politique sociale

Participants :  

F. Perler

K . Kitsos

M. Barbey-Chappuis

L. Barthassat

P. Altenbach

K. K relève que 20% des parents ne trouvent pas de place en crèche pour leurs enfants.

Le parascolaire augmente de 6% par année, ceci est dû à la croissance démographique, mais aussi au fait que les femmes doivent augmenter leur temps de travail.

Il est aussi nécessaire d’améliorer l’encadrement et la qualification des intervenants du parascolaire en intégrant des activités qui facilitent l’accès à la culture et au sport. Très important dès le plus jeune âge car elles vont permettre d’améliorer le parcours scolaire.

M.B-C fait remarquer que les tarifs ont augmentés, ce qui péjore le budget des familles.

Habiter en Ville coûte cher ( loyers élevés, augmentations des primes maladies ) le tarif des crèches est le seul levier pour améliorer le pouvoir d’achat des familles. Cela touche principalement la classe moyenne .

F. P Il est logique d’adapter les tarifs des crèches au renchérissement. Cette augmentation n’impacte que les Hauts revenus ( plus de Fr. 200 000.-  par an ).

On peut déduire les frais de garde de ses enfants jusqu’à  concurrence de Fr. 25 000.

L B revoir les normes de construction et d’encadrement.

Il relève qu’il y a deux formations possibles: hautes études et  CFC. 

Il propose une formation en emploi pour les femmes de plus de 50 ans, ayant élevés leurs enfants, qui souhaitent travailler en crèche.

P. A Après une analyse socio-économique portant sur ces 10 à 15 dernières années , il relève une nette augmentation des familles mono-parentales, une augmentation du coût de la vie qui oblige les 2 membres du couple à travailler.

A signaler une migration importante : 6 enfants sur 10 entrant à l’école  ne parlent pas

français. Il est donc bon qu’ils soient mis dès leur plus jeune âge dans un bain de socialisation et puissent parler français.

A noter encore un afflux de Français en Ville de Genève.

Il est donc bon qu’ils soient mis dès leur plus jeune âge dans un bain de socialisation et puissent parler français.

Il fait appel à la solidarité de la population pour la garde des enfants et salue les associations qui oeuvrent dans ce sens.K. K s’érige contre la subvention pour le parent qui garde les enfants à la maison. Le plus souvent ce sont les femmes, ce qui crée un trou dans leur carrière et tend à les plonger dans la précarité , car elles ont un problème avec le second pilier lorsqu’elles arrivent à la retraite. Propose un projet ambitieux de revenu de base inconditionnel. Il fait appel à la solidarité de la population pour la garde des enfants et salue les associations qui oeuvrent dans ce sens.K. K s’érige contre la subvention pour le parent qui garde les enfants à la maison. Le plus souvent ce sont les femmes, ce qui crée un trou dans leur carrière et tend à les plonger dans la précarité , car elles ont un problème avec le second pilier lorsqu’elles arrivent à la retraite.

L. B  relève le problème de précarité chez les personnes âgées qui les voit contraintes de quitter leur logement ne parvenant plus à payer leur loyer. Avant de les expulser, il demande que les régies  les signalent aux offices sociaux et  propose que ces mêmes offices soient implantés dans chaque quartier. Il souhaite aider les proches-aidant et favoriser les soins à domicile en créant une plate-forme avec suivi électronique des patients et une maison de quartier regroupant les Associations de bénévoles. 

Après 65 ans 2/3 de cette population se sent inutile. 

Il propose de créer des EMS regroupant des crèches et des garderies. Les

personnes âgées partageraient leurs repas avec les enfants, leur feraient la lecture et accompagneraient les plus jeunes pendant la sieste.

F. P annonce des enjeux importants pour ces prochaines années. Il faudra tenir compte des plus de 65 ans, du vieillissement de la population, de la fracture sociale, de la précarité dans les quartier. Une action de proximité est importante. Elle ne doit pas être décrétée, mais accompagnée.

Elle doit faciliter l’accès aux administrations, aux prestations sociales.

Les Points-Informations doivent continuer à se développer

Il faut valoriser tout le tissu associatif. Faire émerger des projets doit être le premier enjeu.

M.B-C souhaite préserver l’unité sociale dans le quartier via une politique du logement qui intègre un service social de proximité, qui crée du lien social.

En 2040, 1 genevois / 4 aura plus de 65 ans, leur apporter des réponses de proximité. 

Développer des quartiers solidaires, à l’image de ce qui se fait à Nyon, qui favorisent les échanges entre générations.

Agir en s’appuyant sur les Maisons de quartier qui pourraient s’adresser à toutes les couches de la population.

Accompagner les seniors pleins d’énergie pour qu’ils puissent oeuvrer bénévolement dans une association.

P. A trouver du travail au personnes de 50 ans.

Développer la fraternité par le biais des associations et intégrer les retraités prêts à transmettre leurs savoirs.

5.  Culture

Participants :

M. Perez

F. Perler

K. Kitsos

C. Ivanov

P. Spühler

M. P d’accord qu’1/3  du budget aille au Grand-Théâtre et à la Comédie.

souhaite une augmentation du budget de la Culture. Elle souhaite un rééquilibrage de ce budget pour favoriser la Création artistique dans de bonnes conditions, pour que les pour que les  créateurs ne doivent pas se reposer sur l’Assurance chômage pour boucler leur fin de production ou couper en deux  les cachets des personnes engagées.

C.I se propose comme vrai capitaine en Ville de Genève, pour qu’il y ait un pilote dans l’avion.

Maintenons ce qui existe et essayons de le stabiliser et d’ impliquer les personnes dans les réformes du futur !

K. K protéger le statut social des artistes.

Réfléchir au sens qu’on amène à notre société par une réflexion collective.

Les artistes apportent un sens critique garant de notre démocratie.

Développer une politique cohérente et ambitieuse. 

Ouvrir le dialogue avec le Canton.

P. S les artistes se paupérisent.

Demande de réintroduire les Fêtes de Genève, qui font partie de l’histoire de la Culture populaire de Genève.

Grand-Théâtre a deux sortes d’employés: ceux engagés par le Grand-Théâtre et ceux engagés par la Ville ( deux salaires différents ).

K. K Les Fêtes de Genève doivent se réinventer et réenchanter ,ce qui n’exclut pas l’exigence.

K. K Les Fêtes de Genève doivent se réinventer et réenchanter ,ce qui n’exclut pas l’exigence de qualité.

Faciliter l’accès à un autre type de culture. L’art devrait être présent dans les espaces publics.

Trouver un juste équilibre financier dans  les Grandes Institutions: des employeurs responsables, des contrats de qualité, des durées de représentations adéquates.

Qu’elles programment des compagnies indépendantes et dénichent des talents émergents. Les  jeunes doivent pouvoir se confronter aux grandes scènes.

M. P Il faut favoriser la multiplicité de scènes, de discours artistiques , le liant de notre société.

Aller chercher le public jusque dans les quartiers. Chercher ceux qui ne viendraient pas d’eux-même. Décentraliser.

Offrir des cartes de spectacle aux plus démunis, à ceux qui n’ont pas l’idée que cela puisse exister.

C.I se définit comme modeste entrepreneur dans le domaine du bâtiment depuis 27 ans.

Chercher partenariat avec l’Etat en renouant le dialogue.

Député depuis plus de 10 ans, connaît bien les personnes, ceux qui dirigent à tous les niveaux et il pense avoir les compétences pour renouer ce dialogue capital. Pour cela, il faut jouer carte sur table.

La Banque Nationale Suisse redonne 150 millions aux cantons qu’il partagerait entre les mmunes et la Ville de Genève pour la Culture et le Sport.

Il est favorable au partage des ressources.

F. P La Culture questionne l’ensemble de notre société et son fonctionnement.

Préserver le budget, la Culture de Genève.

Maintenir la place des artistes dans la Société, d’un point de vue économique, social et

professionnel. Dans le Monde du spectacle, il n’y a pas que des artistes, il y a des

éclairagistes, des costumières, … toutes sortes de professions qui gravitent dans ce

Monde qui est une grande institutions.

Il faut renouer le dialogue avec les Communes  et l’Etat pour que les frais du Grand-

Théâtre et de la Comédie ne reposent pas que sur les finances de la Ville,

s’appuyer sur les Fédérations d’artistes pour trouver des solutions qui satisfassent les uns

et les autres.

P. S Le budget de la Culture doit être maîtrisé.

La Culture n’a pas forcément besoin du grand arrosoir à subventions de la Ville.

Il existe des entités culturelles en Suisse parfaitement autonomes et qui ne demandent pas un sou à la Ville et font de bonnes productions culturelles.

M. P La pluralité des cultures fait la vivacité des cultures. 

Elle propose un cofinancement entre la Ville , l’Etat et le Privé.

  Les Fêtes de Genève sont populaires. Elle demande le retour du 1er août aux Bastions pour permettre aux associations de faire entrer un peu d’argent dans leurs finances.

6. Sport

 

Participants : S. Duvnjak

S. Kanaan

A. Chaker Mangeat

S. Brandt

C. Ivanov

 

S. B pense qu’il y a assez d’argent attribué au sport , mais remarque qu’il n’y a toujours pas de

patinoire.

 

S. K pense qu’il faudrait augmenter les subventions des clubs, car la pratique des sports a

Genève augmente dans tous les domaines. Donner à la population les moyens de faire du

sport dans de bonnes conditions.

 

A C M projet des Eaux-Vives  indigeste et incompréhensible. On demande que le budget soit 

affecté de manière claire et avec des postes précis. Ce projet a été retourné pour défaut

de clarté et de transparence.

Il ne faut pas opposer Culture et Sport. Cependant la Culture nécessite beaucoup d’infra-

structures  offrant des prestations à toute la population, telles que les bibliothèques

municipales, les musées, les théâtres et le Grand-Théâtre.

  Où trouver l’argent? Un plan d’investissement est prévu en matière sportive , en tenant compte des infra-structures nécessaires.

S. B défend le projet de la patinoire de la Voirie.

Pour le projet des Trèfles Blancs, il propose deux alternatives: soit dire qu’on y renonce,soit commencer.

Le projet de la Voirie est un projet réalisable qui a plusieurs avantages: terrain rendu public, pas de voisins et il permet de rester dans l’âme qu’est Genève-Servette aux Vernets.

Mutualiser les coûts de fonctionnement en les accolant à ceux de l’actuelle patinoire, que du positif !

C. I informe que le Grand Conseil a déclassé le périmètre en septembre 2018. Le projet de 

patinoire se fera aux Trèfles Blancs. Impossible qu’il se fasse aux Vernets. Monsieur

Apothéloz et ses collaborateurs ont préparé un cahier des charges et un concours sera

lancé cette année . L’ UDC  se montre ouverte  et adepte du hockey sur glace.

Il se revendique enfant d’A. Ogi, car comme lui, il a un modeste CFC . 

«  Le sport c’est la Vie « 

  Concernant la réalisation de la patinoire du Trèfle Blanc, l’Etat a les choses en mains,

malheureusement cela va prendre du temps, l’ échéance est prévue en 2028.

Parallèlement, il y a des travaux à faire à la patinoire des Vernets. Concernant ces travaux, 

il souhaite que l’Etat participe financièrement et que la Ville de Genève ne soit pas seule à 

payer l’addition.

 

S. D priorité aux infra-structures en Ville, elle constate le manque de centre sportif sur la rive

gauche.

Le sport se pratique facilement, il suffit de sortir en jogging et de bouger. On commence

en marchant puis on augmente la cadence.

Elle trouve aberrant d’opposer Culture et Sport.

Elle propose d’enrichir les praticiens du sport avec des offres culturelles sporadiques qui

leur feraient découvrir quelque chose qu’ils ne connaissent pas.

 

A C M   Relève qu’il est important d’avoir un sport d’Elite, cela permet d’attirer des jeunes dans

ces sports-là pour assurer la relève.

Quand le sport devient populaire c’est qu’il a une élite qui s’est distinguée en

Championnat Suisse. Ne pas opposer sport populaire et sport d’élite, ils sont liés.

La rénovation du stade du Bout du Monde s’avère pressante pour l’athlétisme. 

 

S. K relève que la moitié des acteurs sportifs travaillent bénévolement, ce qui génère un budget

moindre que pour la Culture  qui a des salariés bien ou mal payés.

Il propose pour les Clubs d’assumer une professionnalisation partielle en les allégeant des

tâches administratives et comptables.

Pour la pratique libre du sport en Ville, il compte offrir des vestiaires dans les quartiers accessibles pour ceux qui veulent  juste se changer et augmenter le nombre de Fitness.

Il mentionne encore que les Arts Martiaux sont des sports négligés. Beaucoup de jeunes s’y intéressent. C’est un bon moyen de self-contrôle, discipline, respect de l’autre si c’est bien fait. Il veut proposer un plan d’action de soutien à ces sports et aux femmes qui les pratiquent ,qui sont nettement sous représentées.

 

C. I est judoka, ceinture noire.

Il propose d’augmenter les subventions aux clubs d’arts martiaux.

Afin d’ouvrir ces activités sportives à tous, établir des contrats entre les clubs et la Ville en ouvrant les écoles primaires le samedi.

S. D constate que le sport d’Elite à Genève est prospère, c’est ce qui attire les jeunes talents. Ils ont envie de devenir comme ces grands champions.

La transmission et l’envie de pratiquer un sport se fait à l’école, par les parents qui initieront leur progéniture.

Elle prend pour exemple La course de l’Escalade qui s’est ouverte à de très jeunes enfants accompagnés de leur parents.

S. B demande qu’on étende les heures d’ouverture des piscines scolaires.

A C M demande l’ouverture des structures sportives des écoles pour une pratique familiale et aux associations sportives de quartier.

 

Instaurer un chèque SPORT, car pour beaucoup de familles  il est difficile  d’inscrire un enfant dans un club. La classe moyenne est étouffée par les charges.

Créer un évènement annuel dans un parc pour y découvrir tous les sports et pouvoir s’y intéresser. Cela pourrait encourager la pratique d’un sport dès le plus jeune âge.

S.  D Essayer un sport dans un club est totalement gratuit. Il est payant si l’on reste à l’année et que l’on est licencié.

Payer les licences revient aux parents. Les jeunes doivent être pris par la main pour leur faire découvrir les sports, c’est le rôle de l’école et des parents.

Texte: Danielle  Foglia-Winiger